Fabriquer son coton carbonisé soi même, trouver de l'amadou....
Fabriquer son coton carbonisé soi même, trouver de l'amadou....
Le coton carbonisé permet d'obtenir une "amorce" pour le briquet pneumatique ainsi que l'amadou (Fingus Fomentarius poncé puis tassé).
L'utilisation de ces "initiateurs" est variée. En effet, on peut les utiliser avec un briquet pneumatique mais également avec des briquets à silex et aciers, une pyro barre (ferrocerrium ou étincelle de briquet usagé..)
Nous détaillons ici la fabrication du coton carbonisé.
Il est intéressant de savoir que l'on peut substituer au coton des matières que l'on trouve dans la nature : de l'écorce de genévrier que l'on aura rendue ouateuse par frottement avant sa carbonisation, des morceaux de Fingus, de la laine, de la cellulose tressée (papier toilette, feuilles, herbes fines, fibres d'orties , fibres de molène, étoupe de massette de roseau / filées et tressées..)
découper des bandes de coton ou de laine, les rouler sur elles-mêmes
disposer ces rouleaux de coton dans une boîte en métal percée d'un petit trou pour laisser échapper le gaz pendant la combustion...
Mettre la boîte au feu jusqu'à ce que ce gaz "blanc" ait fini de s'échapper (10mn en gros..)
N'ouvrez pas cette boîte tant qu'elle n'a pas complètement refroidi, sinon, les cotons carbonisés "bouillants" vont se consumer avec l'oxygène de l'air et vous perdrez toute votre production quasi instantanément!!!
Fingus Fomentarius
on le trouve sur des arbres morts..laisser sécher..découper..
Genévrier
écorce de genèvrier
Fumée blanche = amadou gazeux
Regardez la hauteur de cette flamme alors que le combustible est à peine embrasé ainsi que la quantité de fumée blanche qui l'accompagne. La quantité d'eau est la condition sinequanone de la production de flamme. Sans H2O, il n'y aurait que des braises comme avec des charbons de bois. Ce dilemme entre eau et flamme doit être présent à l'esprit tout au long de la procédure d'allumage.
La production de fumée blanche est inévitable surtout quand le bois est humide. En fait, elle est une véritable alliée car elle contribuera à faire progresser la réserve de chaleur. Il y a une relation d'égalité entre le point de chaleur, sa masse et la production de fumée blanche (dissipation de la masse d'eau) et un facteur de pression atmosphérique également +- imperceptible.
Construisez un four qui confinera la fumée blanche et aussi les flammes. Ce four a bel et bien deux avantages: il concentre la fumée au lieu de la disperser bêtement et il empêche les flammes de monter trop haut!! Il va aussi retenir les crépitements, confiner et garder les calories... etc...
Regardez la hauteur de cette flamme alors que le combustible est à peine embrasé ainsi que la quantité de fumée blanche qui l'accompagne. La quantité d'eau est la condition sinequanone de la production de flamme. Sans H2O, il n'y aurait que des braises comme avec des charbons de bois. Ce dilemme entre eau et flamme doit être présent à l'esprit tout au long de la procédure d'allumage.