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feu sous la neige!!

feu sous la neige!!

Isoler de l'humidité le foyer par tous les moyens

Préparer soigneusement la chaîne de combustion complète!! Le coeur du bois est plus sec..

Tasser la raclure de bois le plus possible car elle communiquera la braise aux fins copeaux  que vous disposez au dessus. Ces derniers s'enflammeront et produiront de petites braises/ premiers charbons de bois embrasés..

La mise à feu avec le briquet  pneumatique donne une braise de 2 mm très fragile, il faut veiller à ne pas la perdre en la mettant tout de suite au contact de la raclure de bois.. Souffler doucement et appuyer ce coton carbonisé embrasé avec la pointe du couteau, la braise prolifère dans la raclure.. Ne pas relâcher votre attention, souffler en continu!..

Quand le temps est humide, il faut souffler, souffler.!. En effet, l'oxygène permettra de ne pas perdre la braise si fragile car l'humidité crée un choc thermique avec le feu!

Mais cette humidité est aussi votre alliée!!

En effet, elle produit énormément de fumée blanche.. Cette fumée est un gaz très inflammable qui, une fois saturé, s'enflamme comme si vous aviez mis du carburant!!

Par conséquent, ne cherchez pas à disperser cette fumée, au contraire, concentrez la!!

Cette remarque est valable tout du long!!.. Le gaz blanc, voire gris, est omniprésent à cause de l'humidité dans le bois.

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Coupez des bûchettes pas trop épaisses car du bois trop épais ne s'enflammera pas.. En fait, plus il y a d'humidité, plus on doit diviser le bois, plus on le fend..et..souffler souffler souffler...le gaz finit par s'enflammer d'un coup et c'est gagné!!.. 

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N'oubliez pas le café..moulu à la main....!!

Un abri en pierres et bâche camouflée

Le TARP ou bivouac improvisé

Il est souvent fait allusion à Otzi..

 

Voici quelques liens, photos sur l'homme des glaces!!...

 

A savoir que c'est une momie que l'on a retrouvée intacte dans les Alpes avec son "matos" de survie..... très intéressant pour notre site!

Découvert en 1991 par deux randonneurs Helmut et Erika Simon dans un glacier des Dolomites italiennes à Hauslabjoch , Otzi est un représentant de l'espèce Homo Sapiens. La momie a été retouvée à 3213 mètres d'altitude et aurait soit disant 5300 ans. Vingt-quatre heures s'écoulent entre l'intervention des Simon et celle des gendarmes. Entre-temps, des randonneurs peu scrupuleux profanent les lieux. L'arc est cassé, puis fiché dans la glace comme un vulgaire bâton. Le couteau que la momie tenait dans la main disparaît. Ses habits, faits de pièces rapiécées, sont déchirés. Son corps est dégagé des glaces par un marteau-piqueur à compression. Avant que les scientifiques n'interviennent, le voilà déjà amputé d'une partie du fessier et d'une cuisse. Puis, à bord de l'hélicoptère, c'est son bras, fragilisé par le gel, qui se brise...

 

Une étude des dents et des os d'Otzi a permis de mesurer les quantités d'éléments chimiques présents, comme le strontium, le plomb, l'oxygène, le carbone... Cet assemblages d'élements, et leurs proportions ont permis de déterminer la région natale de la momie. Nous savons donc maintenant qu'Otzi est né dans la région de l'Eisack en Italie, au sud-est du lieu de son décès. Ã–tzi appartient à un très ancien fond de population -mutation génétique rare sur le chromosome Y appelée G-L91 qui se retrouve seulement dans 20 % de la population corse du sud de l'île et 9 % de la population sarde, à savoir l'haplogroupe ADN-Y G2a2b (anciennement G2a4). - . Celui sans doute des premiers agriculteurs arrivés du Proche-Orient en Europe il y a 10 000 ans".

Il porte des incisives très écartées, type "dents du bonheur", une barbe, une amulette autour du cou et des poux. Plusieurs côtes sont en voie de consolidation. L'examen des cheveux révèle une névrose, et l'analyse du seul ongle récupéré une anomalie caractéristique d'un stress intense. Il ne digère pas le lactose. Son estomac est infesté d'oeufs de trichine, un parasite intestinal qu'il soignait avec un champignon retrouvé dans une bourse en cuir. On retrouve également des bactéries du genre Borrelia, traces possibles de la maladie de Lyme. Ses poumons sont encrassés par la fumée des feux de camp. La présence de trois calculs biliaires indique un régime riche en protéines. La veille de sa mort, il a mangé de la chèvre sauvage. Son état de conservation est stupéfiant. Même ses yeux marron sont préservés Ötzi a succombé à une mort violente, probablement lors d'un combat. Quand il a été retrouvé, son bras était levé devant lui, comme un geste de défense figé dans la mort. Il portait une blessure dans le dos, causée par une pointe de flèche qui a traversé l'omoplate.

 

Otzi donne un « cliché instantané Â» de la vie à -5000 ans grâce au Pollen contenu dans son instestin.

 
Un éclat de flèche retrouvé dans son épaule, près du poumon gauche, laisse penser que l'Homme de Similaun est décédé de façon brutale. le projectile avait sans doute sectionné une artère et entrainé une infection bactérienne. Par ailleurs la main d'Otzi présentait des blessures et son poignet une fracture. Une rixe ou un combat pourraient donc être à l'origine de son décès. 
En juillet 2007, des équipes de chercheurs suisses et italiennes ont démontré que l'artère sous-clavière avait été sectionnée et avait provoqué une très importante hémorragie. Sans soins médicaux, il y a 5300 ans, en montagne, cette hémorragie signifait une mort certaine à court terme. 


 

Huit heures avant sa mort sur ​​une passe de Alpine stérile , il était dans la vallée au sud , dans ce qui est aujourd'hui la vallée de Senales Italie . Là, selon le Dr Klaus Oeggl , un botaniste de l'Université d'Innsbruck , qui a récemment examiné le contenu de son intestin , l'homme a pris son dernier repas , peu de temps avant de partir pour une randonnée à partir de laquelle il ne devait jamais revenir .

Le repas était constitué d'un morceau de pain de blé sans levain , l'une des rares céréales domestiques utilisée à cette époque et de la viande .


 

Oeggl reconstruit le dernier repas d'Otzi de son analyse microscopique d'un petit échantillon prélevé du côlon transverse de la momie , la partie de l'intestin juste au-delà de l'estomac .

Lorsqu'Otzi a été découvert en 1991 , les radiographies et les tomodensitogrammes du cadavre ont révélé que ses organes internes avaient rétréci de façon drastique dans les 5300 années dans le glacier que le Dr Dieter Zur Nedden , le radiologue qui a examiné les images , pouvait à peine les distinguer .

Au lieu de remplir la cavité de la poitrine, les poumons ressemblaient à de la fumée blanche ​​.


 

Zur Nedden a indiqué qu'Otzi avait mangé environ huit heures avant sa mort -peut-être d'hypothermie- sur la passe d'Hauslabjoch , qui coupe sur la crête principale des Alpes divisant Autriche de l'Italie à 3,5 km au-dessus du niveau des mers .


 

Ce n'est que plusieurs années après cette découverte que les scientifiques de l'Université d'Innsbruck devaient enfin creuser un orifice dans la momie afin d'insérer un endoscope tout prêt du côlon. Dr Werner Platzer ,anatomiste alors en charge de la recherche sur le cadavre travailla avec quelques milligrammes de matériau qu'il confia ègalement à Oeggl. Ils firent aussi de riches découvertes botaniques sur le site .


 

L'échantillon d' Oeggl : du blé de l'époque néolithique , période de la préhistoire où les gens vivaient dans des campements semi- permanents et ont survécu par l'agriculture et l'élevage d'animaux .

La découverte de grain de blé - pas naturel à cette époque en Europe- dans l' intestin d'Otzi a suggéré qu'il avait été en contact avec une communauté agricole .

Le blé avait été finement moulu en farine pour en faire du pain , plutôt que mangé sous forme de bouillie où les grains auraient été consommés en entier . Le grain a de faibles niveaux de gluten , de sorte que le pain était sans doute plutôt difficile à mastiquer .


 

Avec l'aide d'un microscope électronique Oeggl a également repéré des minuscules particules de charbon de bois attachés à du son , probablement des restes de la cuisson à côté d'un feu .

En plus, une herbe non identifiée, était présente dans l'échantillon , et Oeggl conclu qu'elle fit partie de son repas .

Il a également constaté une fibre musculaire minuscule et un peu d'os brûlé , la preuve qu'Otzi pourrait aussi avoir mangé une viande inconnue également !


 

Oeggl également trouvé les œufs de trichures humain . Beaucoup de gens vivants aujourd'hui dans les zones de chasse d'eau portent également le ver -qui peut causer des symptômes désagréables, comme des maux d'estomac et la diarrhée , ou même conduire à la malnutrition-. Les scientifiques n'ont aucun moyen de savoir si Otzi avait de tels symptômes.


 

Les scientifiques ne peuvent pas interpréter ce qui a incité Otzi à quitter la vallée relativement hospitalière, sans eau ni nourriture.


 

La majorité du pollen trouvé dans l'intestin d'Otzi provenait de l' arbre Charme ( Ostrya carpinifolia ) ou/ et ( Ostryer de Virginie ), qui se développe dans un environnement tempéré .Oeggl savait ainsi de quel côté de la montagne Otzi avait été peu de temps avant sa mort , mais aussi la saison quand il est mort . Les fleurs de Charmes fleurissent entre Mars et Juin -parce que le sperme à l'intérieur du grain de pollen , qui se désintègre normalement après une courte exposition à l'air ou de l'eau , était encore intacte- . Oeggl comprit que le pollen devait avoir été absorbé relativement peu de temps après sa sortie de l' arbre.

Les peuplements les plus proches de cet arbre ont pu s'agrandir au sud de la Hauslabjoch , à moins de cinq ou six heures de marche . Les hautes vallées au nord sont tout simplement trop froides pour y vivre.


 

Le pollen de cet arbre particulier a donc été une clé pour comprendre les dernières heures d'Otzi . Cela signifiait qu'Otzi était certainement dans la vallée une demi- journée avant sa mort .A -t-il été surpris par un orage tôt en tentant de franchir la passe ?


 

Otzi avait un habillement chaud : sous vétement et jambières en peau, justaucorps en pelure, grand manteau en fibre végétale, bonnet et chaussure rembourés de foin.

Otzi utilisait des sacs en écorce de bouleau, un arc (1.82 m) en if, un carquois avec une douzaine de flèches a pointes en silex, une lame de hache en cuivre

 

Le feu était et restera toujours vital !!... Le feu a toujours été un compagnon constant de l'homme, il est aussi important que l'eau pour la survie de l'humanité ! Les hommes durcissent à la flamme outils en os et en bois de cerf, comme l'atteste l'analyse des charbons -vers 300 000 ans-. Répercutée par les parois d'une caverne, la chaleur du foyer, centre de la vie sociale, protège le clan du froid -prouvé archéologiquement dès le Paléolithique où dominent les périodes de glaciation-. La nuit, sa lumière rassure, éloigne les prédateurs… et rapproche les Hommes. Sa 'force' durcit les pointes des épieux. La cuisson de la viande, enfin, attestée très tôt -400 000 ans-, facilite mastication et digestion,  tue les germes : ces protéines mieux assimilées fortifient le cerveau de l'hominidé, qui 'mouline', innove…  Des découvertes récentes font remonter les traces du feu domestiqué à plus de 1,5 Milllions d'années Paléolithique inférieur.... Il est très peu probable que le scénario qui a inspiré des fictions comme "La guerre du feu" où le feu est "ramassé" sur des braises de volcans ou d'incendits provoqué par la foudre soit réaliste. En effet, l'évolution démographique et la survie de l'espèce humaine n'aurait pas été possible avec si peu d'opportunités. Il est par conséquent quasi obligatoire que l'homme a su maitriser l'allumage du feu très tôt, bien avant Otzi.. Cela remonterait au Paléolithique inférieur...

 

Otzi transportait des charbons de bois enroulés dans des feuilles d'érables, le tout dans un récipient en écorce de bouleau sur lui quand il est mort.

Les aliments cuits sont beaucoup plus facile à digérer que les aliments crus ou la viande crue certes, mais le feu apporte aussi la chaleur indispensable pour sécher et réchauffer le corps. Les objets en céramique, en métal, le tannage du cuir et nombre de choses quotidiennes nécessitaient la chaleur du feu..

Pour allumer un feu, les gens avaient l'habitude à l'époque préhistorique, jusque -40 000 ans, d'une "Déflagration entre un silex et un nodule de pyrite sur de l'amadou traité à la cendre tout simplement (KNO3). Otzi transportait un amadou sec pour allumer le feu à tout moment dans un étui de cuir et de feuilles, d'herbes de plusieurs variétés... On n'a pas retrouvé la pyrite sur la momie... Au Moyen Age et même bien avant dans la Rome antique, le briquet à acier a remplacé la pyrite du Feu de camp ainsi que l'amadou par du lin carbonisé ou cendré... très efficace et très sensible aux étincelles....

 

Les équipements d'Otzi ont été littéralement lyophilisées par le glacier: bonnet en peau d'ours brun, manteau de fourrure et pantalon en peau de chèvre, couche de foin dans des languettes de peau protégeant des mocassins en cuir de cerf avec des semelles en cuir d'ours, ceinture en peau de veau, amulette, hache en cuivre, arc et son carquois... La relative faible teneur en oxygène en contact avec les équipements de la momie a radicalement ralentit la décomposition du bois , des herbes et des tissus . Aussi le feu a favorisé la préservation des restes organiques . Ceci est particulièrement le cas avec les restes calcinés de céréales ou des objets en bois  

 

Si vous aimez Tintin et Milou.... La malédiction d'Otzi !! ...semblable à celle qui frappa les profanateurs deToutankhamon...

Helmut Simon - le touriste allemand qui a découvert la momie -, trouve le premier la mort en 2004, dans cette même montagne, au cours d'une randonnée. Dieter Warnecke, guide de haute montagne parti à la recherche d'Helmut, décède d'une crise cardiaque. Gunter Henn, chef de mission scientifique, le premier à avoir filmé la momie, meurt dans un accident de voiture. Le guide de haute montagne Kurt Fritz qui l'aidait au tournage et accompagnait le journaliste Rainer Hölz auprès de la momie est emporté par une avalanche. Le journaliste est frappé d'une tumeur au cerveau. L'archéologue Konrad Spindler, le premier à étudier la momie, avait déclaré : "La prochaine victime, c'est moi." meurt d'une sclérose en plaques. Enfin, Tom Loy, le dernier de la liste, spécialiste en chimie moléculaire, perd la vie en 2005 d'une infection du sang, alors qu'il travaille au décryptage de l'ADN d'Ötzi.

 


 

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